Créé
en : septembre 1993 - Dernière mise à jour septembre 1993 Comment atteindre Walker lake : C'est une histoire à épisodes ! Arrivés à Anchorage, il faut se rendre à Kotzebue par Alaskan airlines. De là, Bering air permet de rejoindre Ambler dans de petits avions. Une fois à Ambler il faut louer les services d'un pilote de brousse pour déposer le matériel et les kayakistes sur le Walker lake. Il s'agit de petits hydravions qui prennent deux passagers. Autant dire qu'avec le matériel, plusieurs rotations sont nécessaires. Heureusement, on ne dépense plus rien sur la rivière. Matériel : Les kayaks démontables et tout l'équipement nécessaire pour la durée du séjour. Il ne fait pas très froid, par contre les pluies sont parfois importantes. Il faut donc prévoir des vêtements de pluie très efficaces (cirés par exemple). Pour le campement, des bâches plastiques pour couvrir le matériel et manger au sec. Même par mauvais temps, il ne faut pas manger dans les tentes afin de ne pas les imprégner d'odeurs de nourriture qui risquent de provoquer des problèmes avec les ours. On est avisé d'essayer de conditionner les provisions de façon à ce qu'un minimum d'odeurs ne les attire. Dans tout les cas, pendant la nuit, il faut les entreposer loin des tentes. Pour le kayak, la combinaison néoprène ou sèche, si elle n'est pas rendue indispensable par la température de l'eau est cependant très confortable pour continuer à avancer par temps pluvieux. Le bois ne manque pas le long de la rivière, il faut prévoir de l'alcool solide pour l'allumage car, vous l'aurez deviné, il n'est pas rare qu'il soit humide. Un réchaud est agréable pour les soirs de grosse fatigue. L'itinéraire : Après Walker lake, on entame la descente de la rivière, encore étroite. A quelques miles de Walker lake il y a un rapide coté 3/4. La civilisation est loin, ne cassez ni le matériel ni les hommes dès le départ, le portage est facile rive gauche et n'est long que d'un tiers de mile. Pendant les 26 miles qui suivent, il n'y a pas de difficultés. On rencontre à nouveau une zone de rapides dans le Canyon de la Kobuk. Ces rapides sont beaucoup plus longs, environ 1 mile, mais cotés seulement 2/3. Tout dépend des conditions de la rivière, la principale difficulté provient des roches. Il ne faut pas se laisser entraîner rive gauche à la sortie. Si les conditions ne se prêtent pas à la descente, pratiquez le "lining" rive droite. Après ce canyon il n'y a plus aucune difficulté, si ce n'est la distance de 500 km entre Walker lake et Kiana. Ceux qui ont continué au delà de Kiana, semblent dire que l'intérêt est moindre. De plus, dans l'estuaire, la traversée du bras de mer en direction de Kotzebue peut poser des problèmes de météo. Kiana est accessible également par Bering air. Époque : De Juin à Septembre. La faune : C'est le paradis terrestre. Ours noir et grizzly, loup, orignal, aigle à tête blanche... et à partir de fin août les immenses troupeaux de caribous qui commencent leur migration d'automne. La pêche aussi mérite une mention particulière. Même un pêcheur aussi lamentable que je le suis fait des pêches miraculeuses : Saumons, omble arctique, brochet, sheefich. Il faut acheter son permis à Anchorage et respecter la nature, relâcher les prises excédentaires ou... arrêter la pêche pour la journée. Bibliographie :
Alaska Parklands - Nancy Lange Simmerman (Library of Congress) - Guide des parcs d'Alaska - Ce guide comporte à la fois des topos de kayak et de randonnée à pied. Lonely planet Alaska - Jim Difresne - Ce guide ne comporte pas de mention particulière de la Kobuk mais est assez intéressant pour l'Alaska en général. The
Kotzebue basin
- Alaska Geographic - Concerne toute la région de Kotzebue,
Kobuk,
Noatak. Pensez
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